Yorigue...euh en fait...

Et oui « être ou ne pas être » n’est pas la question adéquate pour certaines situations mais comme Hamlet on peut se poser les questions de bases. Mais lesquelles au fait, surtout sans se prendre la tête.
Argh que néni rien n’y fait, dès qu’on cherche les questions existentielles on se prend le fion et quand on prend celles les plus simplistes, je vous dis pas les dégâts.

Prenons une question simple : que veux-tu ?
Bon il faut bien avouer qu’elle veut tout dire et ne rien dire tant qu’on ne l’a pas mis dans un contexte donné. A l’heure du repas ça serait cohérent de répondre ce que l’on veut manger. Par contre dans la recherche d’une chose c’est plus ardue, si c’est dans un livre facile mais dans la vie courante cela pose plus de problème.

Que veux-tu dans la vie ?
Les plus simplistes diront une famille, de l’argent, l’amour mais ceci sont des concepts stéréotypés, tout le monde veut une jolie femme ou un bon mari, avoir un compte en banque florissant et être amoureux et vivre d’eau fraîche.
A ce moment là je suis un écrivain née ! Oui vraiment nous nous basons sur de concepts préfabriqué dans nos vies, même moi. Certains de ces stéréotypes « universels » de questions sont les plus tenaces et hantent souvent l’esprit de ceux qui ont déjà, dans une certaine limite, tout : « mais pourquoi la faim dans le monde ?», « pourquoi tant de pauvreté ? » etc.
Vraiment cela me dégoûte toute cette médiocrité intellectuelle dans la remise en question individuelle comme communautaire.

Moi, j’ai le mérite au moins de dire que je suis médiocre dans mes choix à cette question de « que veux-tu ? » mais bon malgré qu’ils soient dérisoires mes désirs ne sont pas vraiment réalisables donc tant qu’à faire la réalisation de petites envies je me poserais maintenant la question : « que vas-tu faire aujourd’hui ? ».